Alors le retour sur mon stage, ce fut un échec cuisant.
Mon stage a eut lieu dans un quartier sensible, bien que pas la pire des écoles. J'avais déjà fait un stage en pratique accompagné en classe de CP dans une école ECLAIR, mais là, seule face à la classe se fut très dure. La ville avait refusé dans les années 90 le classement en ZEP, bien que le contexte soit difficile. En revanche ma seconde partie de stage était dans une classe de CM2 dans un village proche d'Orléans, dans une classe calme et souriante.
La classe était organisé en 2 colonnes de 3 élèves sur 4 rangés, avec des élèves difficiles regroupé aux fonds et les élèves en difficulté était contre les murs. Ce qui m'a donné beaucoup de mal. Sous les conseils de ma conseillère pédagogique j'ai changer de place le noyau dure qui était regroupé au fond de la classe. Ce changement n'a pas été accepté des élèves qui me l'ont clairement et chèrement fait payer. Plus tard sous les conseils de ma tutrice j'ai carrément changé le plan de classe. J'ai vu une légère amélioration après cela.
Suite à cela j'ai été sortie de cette classe, trop de problème de comportement.
Suite à cette échec j'ai été dans une classe de CM2 pour essayer d'améliorer cela. Et après un suivit poussé de mes tuteurs, il s'est avéré que j'étais trop éloigné des élèves. Je ne vivais pas le moment présent avec eux. En effet le stresse et la peur me faisait tout anticiper, tout calculer, chercher trop de réponses de la part des élèves. Donc des soucis dans ma posture. J'occupais pas assez l'espace de la classe, pas assez de différentiations. Cela ne venait pas d'un manque d'organisation, j'avais bien tout prévu, mes fiches, mes exercices, j'avais peut-être trop d'attente. Je pense que pour amélioré cela, il faut soit que je planifie moins, mais je ne pense pas que ce soit une bonne solution, soit que je m'instaure un contrat minimum vraiment faible, et que je me laisse aller ensuite pour aller plus loin. En gros il faut que je me mette des limites plus basse. Mais c'est assez difficile de savoir comment faire, les niveaux et s'adapter aux exigences d'une classe quand celle-ci est déjà rodé et qu'on remplace au mois de mars. Et cela à du être pour moi un stresse de plus, une panique, j'ai peut-être trop voulu faire du "comme votre maîtresse" pour ne pas perturber les élèves au lieu de faire du "comme moi, comme je suis, comme je veux".
En ce qui concerne mes préparations, je me suis beaucoup aider d'internet, autant pour appréhender la méthode de lecture de la classe (Je lis avec Dagobert) que pour faire les leçons de maths et de découverte du monde, ou d'EPS. Ce que je retiens de cela, c'est d'abord que cette méthode de lecture ne me convient pas mais alors pas du tout, ce n'est pas moi, ni ma façon de concevoir l'entrée dans la lecture. Ensuite, il a été un peu difficile surtout avec les CM2 de savoir ce qui était déjà su, et comment différentier, quand on ne connait pas les difficultés des élèves et que certain n'avait pas les pré requis de base. Dans l'ensemble établir et préparer mon cahier journal et mes fiches de prep n'a pas été trop difficile, en revanche faire la progression et tenir les temps en classe fut une tache plus ardu. D'abord les progressions, pas facile de savoir comment la faire en maths en suivant le fichier, ce que l'on va faire et comment, ensuite il est dur d'établir des progressions sur 3 semaines, comme en arts visuels, où du coup j'avais prévu de faire un projet, et en découverte du monde (avec deux projets). On peut difficilement parler d'établir une progression, on se fond plutôt dans celle de l'enseignant en place. Pourtant c'est ce qu'on nous demande de faire durant les préparations de stage. Mon autre soucis a été de tenir les temps, en effet, étant souvent trop exigeante, du moins c'est ce que je pense, je n'arrivais pas a tenir les temps. Je laissais surement et souvent trop de temps aux élèves afin qu'ils aillent le plus loin possible m'empêchant de finir les leçon. De plus je devais aussi surement faire des corrections trop longue en CM2.
Une autre de mes grosse difficulté, qui allait de perd avec mes soucis d'autorité en CP était que je n'arrivais plus à passer les consignes, les expliquer. Les élèves qui chahutaient m'empêcher de faire quoique ce soit. Il refusé toute autorité, peut importe ce que je mettais en place. Rien ne fonctionnait : punition, copie de lignes (en place dans la classe avec la maitresse), mise à l'écart, privation d'une partie de la récréation, passé des contrats, même en demandant conseil aux collègues de l'école, en envoyant dans une autre classe, ou en faisant appel au directeur, ni même la lecture de moi j'adore la maitresse déteste suivit d'un exercice de manipulation des consignes, et de la réécriture d'un règlement de classe.
Dans la classe de CM2 je n'avais pas ces soucis, mais parfois je n'étais pas assez explicite dans mes questions et mes attentes, du coup c'était souvent les mêmes élèves qui répondaient à mes questions, j'ai eut un peu de mal a répartir la parole dans certaine discipline, mais dans d'autres comme le calcule mentale, en faisant un tour de parole dans la classe, cela m'a permis de pouvoir répartir la parole plus facilement. Je suis aussi fière car pour moi c'est une des vraie bonne réussite de mon stage, j'ai su voir et désamorcer la colère d'un enfant ayant des troubles, dans le calme et la sérénité. Et cela, au vu de ce qui m'avait été dit, n'était pas forcément gagné. Je l'ai vu se renfermé un peu sur lui même, devenir rouge et la colère dans les yeux, j'ai été à son niveau, je lui ai parlé doucement, j'ai demandé à ses voisines de le laisser tranquille quelques instants et de ne plus lui parlé. Je lui ai aussi proposé d'aller faire un tour dehors pour s'aérer, mais il a refusé. Et en moins de 5 minutes tout été rentrée dans l'ordre.
Dans la première école, les relations avec les collègues titulaires ont été difficiles, en effet je rentrais chez moi le midi pour allaiter ma fille, donc sur ce temps là, je ne les voyais pas, et l'école et séparer en deux cours une avec les C2 et une avec les C3. Dans la cours des C2 où j'étais, il y avait 4 classes, dont 3 était occupé par des stagiaires, donc deux collègues de master. De ce fait des personnes que je connaissais. Au final, mis a par le collègue de CE1 a qui je demandais des conseils vis à vis de la gestion de la classe, le directeur a qui je faisait par de mes difficulté, et mes camarades de classe, je n'ai vu personne d'autres. Dommage, certain aurait peut-être pu m'aider. Dans l'autre école, j'ai pu voir plus de monde, mais mon caractère timide et renfermé ne m'a fait paraitre assez froide et distante aux yeux des collègues. Je le regrette, mais c'est trop tard, pour améliorer et éviter cela, je pense qu'il faut que j'arrive à me présenter et à le verbaliser, signaler que j'ai besoin d'un temps d'adaptation et d'observation avant d'arriver à partager et bien m'intégrer dans un groupe. Cela dit en y réfléchissant c'est aussi ce que j'ai toujours fait depuis petite dans mes classes, ce qui m'a souvent écarté plus ou moins du groupe. Il m'est plus facile de parler avec une personne ou deux qu'avec un groupe au complet.
Durant mon stage en CP j'ai aussi découvert que certaine cours de récréation n'était pas adapté à la surveillance des l'ensemble de la cours si on est seul a surveiller, en effet la cours étant en U avec un batiment au milieu, on ne peut pas surveiller entièrement la cours. Il y a de nombreux angles morts accentué par la structure de jeu, et quasiment la moitié de la cours ne peut pas être surveillé au moment de l'accueil, puisque l'on doit être vigilant face à la porte et donc le coté opposé à celle ci (la porte étant à une des extrémité du U) est complètement non surveillé.
Suite à cette échec j'ai été dans une classe de CM2 pour essayer d'améliorer cela. Et après un suivit poussé de mes tuteurs, il s'est avéré que j'étais trop éloigné des élèves. Je ne vivais pas le moment présent avec eux. En effet le stresse et la peur me faisait tout anticiper, tout calculer, chercher trop de réponses de la part des élèves. Donc des soucis dans ma posture. J'occupais pas assez l'espace de la classe, pas assez de différentiations. Cela ne venait pas d'un manque d'organisation, j'avais bien tout prévu, mes fiches, mes exercices, j'avais peut-être trop d'attente. Je pense que pour amélioré cela, il faut soit que je planifie moins, mais je ne pense pas que ce soit une bonne solution, soit que je m'instaure un contrat minimum vraiment faible, et que je me laisse aller ensuite pour aller plus loin. En gros il faut que je me mette des limites plus basse. Mais c'est assez difficile de savoir comment faire, les niveaux et s'adapter aux exigences d'une classe quand celle-ci est déjà rodé et qu'on remplace au mois de mars. Et cela à du être pour moi un stresse de plus, une panique, j'ai peut-être trop voulu faire du "comme votre maîtresse" pour ne pas perturber les élèves au lieu de faire du "comme moi, comme je suis, comme je veux".
En ce qui concerne mes préparations, je me suis beaucoup aider d'internet, autant pour appréhender la méthode de lecture de la classe (Je lis avec Dagobert) que pour faire les leçons de maths et de découverte du monde, ou d'EPS. Ce que je retiens de cela, c'est d'abord que cette méthode de lecture ne me convient pas mais alors pas du tout, ce n'est pas moi, ni ma façon de concevoir l'entrée dans la lecture. Ensuite, il a été un peu difficile surtout avec les CM2 de savoir ce qui était déjà su, et comment différentier, quand on ne connait pas les difficultés des élèves et que certain n'avait pas les pré requis de base. Dans l'ensemble établir et préparer mon cahier journal et mes fiches de prep n'a pas été trop difficile, en revanche faire la progression et tenir les temps en classe fut une tache plus ardu. D'abord les progressions, pas facile de savoir comment la faire en maths en suivant le fichier, ce que l'on va faire et comment, ensuite il est dur d'établir des progressions sur 3 semaines, comme en arts visuels, où du coup j'avais prévu de faire un projet, et en découverte du monde (avec deux projets). On peut difficilement parler d'établir une progression, on se fond plutôt dans celle de l'enseignant en place. Pourtant c'est ce qu'on nous demande de faire durant les préparations de stage. Mon autre soucis a été de tenir les temps, en effet, étant souvent trop exigeante, du moins c'est ce que je pense, je n'arrivais pas a tenir les temps. Je laissais surement et souvent trop de temps aux élèves afin qu'ils aillent le plus loin possible m'empêchant de finir les leçon. De plus je devais aussi surement faire des corrections trop longue en CM2.
Une autre de mes grosse difficulté, qui allait de perd avec mes soucis d'autorité en CP était que je n'arrivais plus à passer les consignes, les expliquer. Les élèves qui chahutaient m'empêcher de faire quoique ce soit. Il refusé toute autorité, peut importe ce que je mettais en place. Rien ne fonctionnait : punition, copie de lignes (en place dans la classe avec la maitresse), mise à l'écart, privation d'une partie de la récréation, passé des contrats, même en demandant conseil aux collègues de l'école, en envoyant dans une autre classe, ou en faisant appel au directeur, ni même la lecture de moi j'adore la maitresse déteste suivit d'un exercice de manipulation des consignes, et de la réécriture d'un règlement de classe.
Dans la classe de CM2 je n'avais pas ces soucis, mais parfois je n'étais pas assez explicite dans mes questions et mes attentes, du coup c'était souvent les mêmes élèves qui répondaient à mes questions, j'ai eut un peu de mal a répartir la parole dans certaine discipline, mais dans d'autres comme le calcule mentale, en faisant un tour de parole dans la classe, cela m'a permis de pouvoir répartir la parole plus facilement. Je suis aussi fière car pour moi c'est une des vraie bonne réussite de mon stage, j'ai su voir et désamorcer la colère d'un enfant ayant des troubles, dans le calme et la sérénité. Et cela, au vu de ce qui m'avait été dit, n'était pas forcément gagné. Je l'ai vu se renfermé un peu sur lui même, devenir rouge et la colère dans les yeux, j'ai été à son niveau, je lui ai parlé doucement, j'ai demandé à ses voisines de le laisser tranquille quelques instants et de ne plus lui parlé. Je lui ai aussi proposé d'aller faire un tour dehors pour s'aérer, mais il a refusé. Et en moins de 5 minutes tout été rentrée dans l'ordre.
Dans la première école, les relations avec les collègues titulaires ont été difficiles, en effet je rentrais chez moi le midi pour allaiter ma fille, donc sur ce temps là, je ne les voyais pas, et l'école et séparer en deux cours une avec les C2 et une avec les C3. Dans la cours des C2 où j'étais, il y avait 4 classes, dont 3 était occupé par des stagiaires, donc deux collègues de master. De ce fait des personnes que je connaissais. Au final, mis a par le collègue de CE1 a qui je demandais des conseils vis à vis de la gestion de la classe, le directeur a qui je faisait par de mes difficulté, et mes camarades de classe, je n'ai vu personne d'autres. Dommage, certain aurait peut-être pu m'aider. Dans l'autre école, j'ai pu voir plus de monde, mais mon caractère timide et renfermé ne m'a fait paraitre assez froide et distante aux yeux des collègues. Je le regrette, mais c'est trop tard, pour améliorer et éviter cela, je pense qu'il faut que j'arrive à me présenter et à le verbaliser, signaler que j'ai besoin d'un temps d'adaptation et d'observation avant d'arriver à partager et bien m'intégrer dans un groupe. Cela dit en y réfléchissant c'est aussi ce que j'ai toujours fait depuis petite dans mes classes, ce qui m'a souvent écarté plus ou moins du groupe. Il m'est plus facile de parler avec une personne ou deux qu'avec un groupe au complet.
Durant mon stage en CP j'ai aussi découvert que certaine cours de récréation n'était pas adapté à la surveillance des l'ensemble de la cours si on est seul a surveiller, en effet la cours étant en U avec un batiment au milieu, on ne peut pas surveiller entièrement la cours. Il y a de nombreux angles morts accentué par la structure de jeu, et quasiment la moitié de la cours ne peut pas être surveillé au moment de l'accueil, puisque l'on doit être vigilant face à la porte et donc le coté opposé à celle ci (la porte étant à une des extrémité du U) est complètement non surveillé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire